dimanche 1 mars 2015
Pissarrachampsa Sera
Pissarrachampsa Sera by Todd Marshall |
Pissarrachampsa Sera:
Difficile d'imaginer l'existence de ces crocodiles terrestres rapides et agiles, et pourtant... Il fut découvert au Brésil en 2011. Cette espèce est apparue il y a 70 millions d'années et a connu l'extinction des dinosaures. Les fossiles découverts présentaient des caractéristiques, notamment au niveau des orbites indiquant une importante acuité visuelle, qui ont clairement amené les scientifiques à le considérer comme un chasseur. Il fut représenté (voir plus bas) par le Dr Larsson qui a étudié cette espèce, comme étant un crocodile "coureur". De plus, les mâchoires puissantes possédant de longues canines indiquaient clairement que sa gueule était taillée pour saisir une proie et ne plus la lâcher. A cela s'ajoute la taille de la cavité cérébrale indiquant la possibilité d'un cerveau plus développé que chez la plupart des espèces de l'époque.
Ce cocktail nous donne l'hypothèse d'un prédateur rapide, agile, puissant, et capable de chasser en développant une stratégie.
Pissarrachampsa Sera dans "Résilience" :
"C'était un crocodile, haut sur pattes, se déplaçant parfaitement sur la terre ferme. L'animal était de couleur jaunâtre, le corps clairsemé de tâches brunes, tel un léopard reptilien. Cette comparaison apparaissait pour Robin comme une évidence, tant l'animal semblait gracieux et agile dans ses mouvements. Il ne ressemblait en rien à un crocodile aquatique comme il les connaissait, assez patauds sur la terre, se dandinant en balançant leur tête de droite à gauche. Cette créature possédait des membres assez longs, dotés d'articulations, et se déplaçait comme tous les quadrupèdes qu'il connaissait.
À mesure que le saurien approchait, Robin réalisait qu'il avait affaire à un nouveau prédateur, peut-être encore plus redoutable que ses cousins aquatiques. Il mesurait environ trois mètres de long, de la tête à la pointe de la queue, pour une hauteur d'environ un mètre. Le reptile avançait très vite, ses pattes griffues martelant le sol tandis qu'il ouvrait une gueule béante dans laquelle se détachaient quatre canines, deux inférieures et deux supérieures, qui débordaient de sa mâchoire. L'animal chargeait. Et il était terriblement rapide."
Pissarrachampsa Sera dans "Résilience" :
"C'était un crocodile, haut sur pattes, se déplaçant parfaitement sur la terre ferme. L'animal était de couleur jaunâtre, le corps clairsemé de tâches brunes, tel un léopard reptilien. Cette comparaison apparaissait pour Robin comme une évidence, tant l'animal semblait gracieux et agile dans ses mouvements. Il ne ressemblait en rien à un crocodile aquatique comme il les connaissait, assez patauds sur la terre, se dandinant en balançant leur tête de droite à gauche. Cette créature possédait des membres assez longs, dotés d'articulations, et se déplaçait comme tous les quadrupèdes qu'il connaissait.
À mesure que le saurien approchait, Robin réalisait qu'il avait affaire à un nouveau prédateur, peut-être encore plus redoutable que ses cousins aquatiques. Il mesurait environ trois mètres de long, de la tête à la pointe de la queue, pour une hauteur d'environ un mètre. Le reptile avançait très vite, ses pattes griffues martelant le sol tandis qu'il ouvrait une gueule béante dans laquelle se détachaient quatre canines, deux inférieures et deux supérieures, qui débordaient de sa mâchoire. L'animal chargeait. Et il était terriblement rapide."
Pissarrachampsa Sera by Dr Larsson |
Le mot de l'auteur:
Cette créature est ma préférée de l'univers de Résilience. Déjà parce que c'est un crocodile, mais surtout car je suis réellement fasciné par ce que j'ai appris sur ce type d'êtres. Des reptiles coureurs, que j'ai pu mettre en scène dans des situations de chasse, notamment dans la scène de la poursuite des Phenacodus, que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire.
Jusqu'ici dans l'histoire, Robin rencontrait les prédateurs "un par un", et pouvait s'en sortir plus facilement. Mais pour la première fois, il était confronté à plusieurs adversaires, parfaitement organisés, et redoutables. Dans ce monde, il est vrai que le Titanoboa ou l'Acherontisuchus sont des géants, maîtres des marécages. De même qu'en forêt règne le Gastornis, comme le Guarinisuchus dans la mer. Mais les Pissarrachampsa Seras n'ont aucune limite: ils peuvent se déplacer autant qu'ils le veulent pour chasser, leur biome est clairement le plus étendu, et il n'est pas insensé de les considérer comme les plus terribles prédateurs de ce monde.
Comme expliqué plus haut, cette créature présentait toutes les caractéristiques que je recherchais pour cette histoire. Je me suis alors permis de sélectionner cette espèce, en partant de l'hypothèse qu'il n'était pas impossible qu'il aie survécu à l'extinction KT. Après tout, plusieurs théories expliquent que seules les espèces de "petite taille" avaient pu survivre. Les premiers Pissarrachampsa pouvaient tout à fait avoir donné naissance à ceux que nous rencontrons dans "Résilience".
J'avoue que je rêverais de voir prendre vie ces créatures (dans un zoo hein...) et de les observer. Nulle doute qu'elles devaient être absolument fascinantes.
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire