dimanche 19 juillet 2015

Auto-édition : Comment PUBLIER son livre ?

Nous avons déjà beaucoup avancé dans ce long voyage à travers le monde de l'auto-édition, non ? A tel point que nous nous retrouvons maintenant face à l'étape cruciale de ce parcours, ce moment où nous allons pouvoir concrétiser notre objectif qui est de créer et de publier un livre.

Mais avant de connaitre l'émotion, le frisson de tenir entre nos petites mains l'objet de notre dur labeur, il faudra encore une dernière étape : la publication.

Pour cela, il existe plusieurs méthodes. Non, nous ne sommes pas encore arrivés au bout du voyage. Le choix ne se résume pas à une bête vision manichéenne entre le vilain éditeur traditionnel à compte d'éditeur et le gentil et courageux auteur indépendant auto-édité.
Il existe une multitude de solutions pour réaliser votre objectif, et nous allons en aborder plusieurs dans cet article. Je précise que pour ma part, après m'être bien renseigné sur les diverses options, j'ai choisi Createspace. J'en parlerai en détail au prochain article.

Cependant, j'ai pu recueillir des informations, des avis, des témoignages, ainsi que ma propre expérience, ce qui me permet aujourd'hui de vous faire une brève présentation des différentes méthodes de publication. Je précise également que je ne suis pas là pour dire ce qui est bien ou mal, bon ou pas. A vous de trancher.






PUBLICATION A COMPTE D'ÉDITEUR

"Ça y est... il craque... le dossier était trop gros et les nerfs ont lâché, il nous parle maintenant des éditeurs traditionnels dans un dossier sur l'auto-édition... hérésie !" N'est-ce pas ce que vous avez pensé en lisant ce titre ? Non ?

Je vais cependant aborder ce sujet pour les novices. Il faut savoir qu'un éditeur dit traditionnel a un fonctionnement assez complexe, que je vais ici schématiser.

L'éditeur repère parmi la graaaaaaaaaaaaaaaande quantité de manuscrit dont il dispose (peut-être le vôtre dort-il dans un de leurs cartons/corbeille à papier) un texte qui retient son attention. (ou alors il a reçu un coup de téléphone d'un vieil ami qui a de bonnes relations et vous fait un coup de piston... ça marche aussi. ).

Il sent donc que ce roman a un réel potentiel (commercial, cela coule de source, l'éditeur n'est pas vraiment là pour l'amour du livre hein... business is business ). Il vous propose donc un contrat. En substance, ce contrat dit qu'il veut tous les droits de diffusion (vente), d'adaptation (au cinéma par exemple) et de reproduction (exclusivité pour lui), et environ 90 à 95% des bénéfices qu'il redistribuera à d'autres intermédiaires.

Pour vous, il vous laisse environ 5 à 10% des bénéfices. (certains peuvent offrir plus, mais très rarement aux auteurs débutants. Pour ma part j'ai déjà eu une proposition à 12% que j'ai refusée car pas convaincu par l'éditeur).

D'un côté, ça peut paraître peu. Trop peu. Mais il y a une donnée à ne surtout pas négliger : c'est l'éditeur qui va assumer tous les risques financiers. Ce qu'on appelle le "compte d'éditeur". En clair, s'il imprime 1000 exemplaires de votre livre, mais ne les vend pas, c'est lui qui perdra de l'argent. Et ça, c'est très important. Car en auto-édition, si vous imprimez 100 exemplaires et en vendez 17, il vous en restera "quelques uns" sur les bras, et beaucoup d'argent perdu...

Autre énorme avantage de l'édition traditionnelle : il a un réseau, lui. L'éditeur a des contacts, des relais, il peut diffuser votre livre dans les Fnacs, Cultura, Hypermarchés, Librairies, en ligne, hors ligne, sur Mars (quoi que...)... Quand un auteur indépendant peine à vendre quelques dizaines d'exemplaires, un éditeur compte en milliers d'exemplaires vendus. Et même parfois pour des livres tout pourris...... enfin des livres aux qualités douteuses. Hem. Passons.

Les éditeurs traditionnels disposent d'une puissance marketing inégalée, et peuvent vous offrir une véritable visibilité. Si vous chercher le succès, la renommée, vous faire un nom, c'est clairement le meilleur moyen.

Bien entendu, il existe des petites maisons d'édition, moins ambitieuses, plus ouvertes, mais aussi moins puissantes au niveau marketing.

En conclusion, je vous recommande une dernière fois de bien réfléchir avant de sauter le pas vers l'auto-édition. Sachant en plus que les auto-édités sont bien souvent regardés comme des parias par les éditeurs. Choisir l'auto-édition c'est se marquer au fer rouge. Seuls quelques rares exceptions comme Agnès Martin-Lugand par exemple peuvent franchir cette frontière et passer de l'indépendance à la tutelle d'un éditeur.







PUBLICATION A COMPTE D'AUTEUR

Fuyez quand vous voyez ces mots. Vraiment. Je n'hésiterai pas à qualifier cette méthode d'arnaque au même titre que les "agents littéraires". Pour faire simple, ce sont des gens ou des sociétés sans vergogne qui promettent aux auteurs monts et merveilles, le succès interplanétaire... mais bon, par contre c'est l'auteur qui devra payer pour les livres, gérer tout de A à Z. Eux ils amènent leur expertise pour quelques conseils et leur carnet d'adresse (généralement un simple listing des prochains salons du livre local)...

Évitez à tout prix ce genre de charognards. N'investissez jamais 1000 , 2000 ou 3000 euros en échange d'un soi disant chemin vers le succès. Ça ne s'achète pas, point.

Pour illustrer mon propos, je vous invite à découvrir ce témoignage que nous partage une auteure ayant connu ce genre de mésaventures.





PUBLICATION HYBRIDE

Ce nom est un peu barbare, mais c'est ainsi que je définis ce genre d'éditeurs. Ils sont à mi-chemin entre l'édition traditionnelle et l'auto-édition. Pour résumer, ce sont des maisons d'édition qui ne font signer aucun contrat d'exclusivité. Elles mettent leur réseau et leurs contacts, leurs imprimeurs, tout un support technique et commercial... au service des auteurs indépendants.
Vous créez et gérez votre livre en profitant du savoir faire d'une maison d'édition. De plus, on vous promet un partage des gains avantageux et une certaine "image de marque" offerte par un joli logo à apposer sur votre livre. Deux exemples de maisons d'édition de ce type : Edilivre et Atramenta.
Sur le papier, ça semble super. Concrètement, j'ai quelques bémols à apporter...


Pour ma part, j'ai longtemps hésité, et il s'en est fallu de peu pour que je publie mes romans chez Edilivre. Mais c'était avant de visiter réellement et en profondeur le site internet, et de me rendre compte que tout n'est pas aussi merveilleux qu'au premier abord chez ce genre de maisons...

Prenons l'exemple d'Edilivre, qui est la maison hybride la plus connue. En travaillant avec eux, vous bénéficierez effectivement de leurs réseaux, de conseils et d'un vrai site. Rien à dire à ce niveau là. De plus, votre manuscrit sera relu et passera des étapes de vérification avant d'être publié, c'est rassurant. Non, c'est en fait dans une toute petite ligne en bas du site qu'on voit le petit détail qui tue...

Déjà, l'auteur ne touchera que 10% des bénéfices pour un livre papier, 20% sur le livre s'il est acheté sur le site même d'Edilivre (qui achète sur ce genre de sites ? 90% des ventes de livres en ligne se font sur Amazon ou la Fnac...). Ce qui n'a rien d'exceptionnel.

Plus inquiétant encore, la liste des OPTIONS. Pour faire, rapide, votre roman publié GRATUITEMENT chez Edilivre, ce sera ça (j'ai pris la première image venue sur google.)


Et TOUS les livres édités gratuitement par Edilivre auront exactement la même couverture, la même 4eme de couverture. Vous souvenez-vous de l'article que j'ai rédigé sur l'importance de la COUVERTURE (cliquez ici pour vous rafraîchir la mémoire) . 
C'est l'apparence basique que votre livre aura.... si vous ne payez pas les options. Je vois d'ici les mécanismes qui se mettent marche dans votre esprit. Pour enfoncer le clou, comparez maintenant avec ceci : (voui petite pub, et alors ?)



Ce n'est pas la même chose, non ? Pourtant l'un bénéficie de "l'expertise d'un éditeur", et l'autre est un travail d'amateur. 

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Voici quelques autres exemples : 
  • Pour une relecture / correction : le tarif est de 4.50 à 6 € la page. Ça fait mal pour votre projet dantesque de Seigneur d'Hypérion de 1257 pages .....
  • Pour ce qu'ils nomment "l'aide à l'écriture", comprenez par la la grosse correction avec de vrais conseils sur votre manuscrit. Tarif entre 8 et 9.50€ par page.... no comment.
  • Vous voulez juste ajouter une image sur la couverture ? UNE SIMPLE PHOTO de votre choix? Il faudra alors débourser 99€
  • Pour une couverture un peu plus classe, qu'ils nomment la "couverture graphique" comportant plusieurs images, des textures etc... C'est 199€.
  • Et enfin, pour ceux qui veulent vraiment une couverture personnelle, un peu comme celle que j'ai eu pour "Résilience", réalisée par un graphiste compétent. Il faudra débourser pas moins de 299€ auprès d'Edilivre.
  • Heureusement, sur la page suivante, on vous précise qu'on ne vous fait pas payer le fait de vous reverser des droits d'auteur... nié ? Manquerait plus que cela ! "Bon écoute, Robert. Tu as bien bossé ce mois-ci. Par contre, si tu veux ton salaire, va falloir payer hein. C'est 100 euros si tu veux ta paie. 150 si tu veux la fiche de paie qui va avec. " Surréaliste ? Encore heureux ! J'ai eu les yeux qui jaillissent comme ceux du loup de Tex Avery en lisant cette ligne présentant le fait de toucher votre part comme une fleur qu'on vous fait...
  • Pour le numérique... gros gros délire. J'ai d'ailleurs du faire une pause dans la rédaction de cet article. On vous met en avant en première page 70% des bénéfices POUR VOUS ! Bon, on vous précise quand même que ça ne marche que pour les ventes faites sur LE site d'Edilivre. Si les gens achètent votre livre numérique sur Amazon, vous ne toucherez que 15%. Gné ?
  • Allez, on continue de rigoler (jaune) ? Le référencement de votre livre sur les bases de données Decitre, Cultura, Fnac, Cdiscount... vous coûtera 149€.
  • Pour faire figurer votre livre NUMERIQUE sur Amazon, Kobo etc... il faudra PAYER 49€ ! Sachant que c'est gratuit en auto-édition et ne prend que quelques minutes !
  • Pour une bande annonce youtube de votre livre, c'est 189€.
  • Le référencement de votre livre sur les sites communautaires de lecteurs.... (pause rigolade) c'est à dire Livraddict, Babelio, Booknode, Goodreads... il faut PAYER 119€ . Alors que ça ne prend encore que quelques minutes et est totalement GRATUIT !

Bref, pour conclure... permettez moi de citer les paroles de ce groupe de visionnaires suédois : "MONEY MONEY MONEY  NEED MORE MONEY ! ...."

Et je vous assure que JE N'INVENTE RIEN. Cliquez sur CE LIEN pour constater par vous-même ca tableau des options Edilivre. C'est édifiant. (je crois qu'on a un slogan là...)


Concrètement, avec Edilivre, si vous voulez un vrai livre, et le diffuser... comptez environ 1000 euros. Ça calme, non ? Neeeeeext.

ATTENTION, je ne remet absolument pas en cause la qualité des services d'Edilivre, qui peut tout à fait être une très bonne solution d'édition. Cette société est gérée par des personnes compétentes qui pourront réellement vous apporter leur expertise. Sachez cependant qu'il faudra y mettre le prix...









PUBLICATION VIA DES SITES COLLABORATIFS

Voilà un autre style de publication, qui commence à connaître un certain essor. On a déjà vu cela il y a quelques années en matière de musique avec des artistes comme Grégoire, qui se sont fait connaître ainsi.

Pour faire simple, il existe des sites comme Leetchi.com qui permettent de gérer une cagnotte, il existe bien entendu d'autres sites que je ne répertorierai pas ici. L'idée est de monter le projet d'un livre, et de demander à des tiers de participer à son financement. En récoltant de l'argent, vous pourrez à ce moment faire appel à des professionnels qui vous aideront dans tout le processus de création de votre livre. Graphiste pour la couv, correcteur pro, faire imprimer une centaine d'exemplaires, etc etc...
L'idée a de quoi séduire, mais elle reste un pari. Si vous récoltez 48 euros, vous n'irez pas loin... A vous de vous montrer persuasif et de porter votre projet pour que les gens croient en vous.

Pour le reste, vous aurez un parcours d'auteur auto-édité classique, à la différence que vous aurez un peu plus d'argent en poche.... mais aussi des personnes derrière qui auront des attentes !








PUBLICATION VIA DES PLATEFORMES

Je parlerai ici des plateformes d'auto-édition les plus connues que sont Createspace d'Amazon, Lulu.com ou encore KOBO Fnac.



Pour définir ces plateformes simplement, je dirai qu'elles sont à mes yeux le MEILLEUR DES OUTILS pour un auteur auto-édité. Elles vous permettent de créer et de publier votre livre dans les meilleures conditions. Vous pouvez également le distribuer sur des sites à fort potentiel comme Amazon ou le site Kobo Fnac.

Au niveau qualité, les livres sont vraiment très réussis, et il est possible de le personnaliser comme vous le voudrez. Les seules limites sont vos capacités d'auteur pour le texte, et vos capacités en création graphique pour la couverture.

Elles proposent des tutoriels, un service d'aide, des outils indépendants comme Cover Creator pour Createspace... Leur utilisation est relativement simple à condition de bien suivre les étapes sans chercher à aller trop vite en besogne (seul bémol, Createspace est en anglais).

Autre avantage à la publication via ces plateformes : elles sont totalement GRATUITES.

Le principe est simple, elles mettent à votre disposition leurs outils, vous publiez, et elles prennent leur part. Au final, il vous restera sans difficulté 15 à 25% des bénéfices des ventes sur un livre papier. KDP (Amazon) et KOBO (Fnac) permettent même de gagner 70% des revenus de la vente d'un Ebook (contrairement aux 15% offerts gracieusement par un prestataire cité plus haut dans l'article...).

Autre avantage énorme : il n'y a pas de stock à gérer. Des plateformes comme Createspace permettent de faire de l'impression à la demande. Une personne achète le livre sur Amazon, il est imprimé le jour même et expédié en 48h. Pas de problème de calculs prévisionnels à faire ou d'argent à avancer. C'est un réel plus qu'offrent ces plateformes.

Tout cela a l'air merveilleux ! Oui ! Mais non ! 

Car comme je l'ai dit plus haut, ce ne sont que des outils. Et le meilleur des outils ne fait pas le meilleur des ouvriers. Grâce à ces plateformes vous bénéficierez d'une vraie base de travail, mais vous devrez tout de même assumer vous même toutes les étapes de création de votre livre, et surtout en assurer la promotion.

Ces plateformes n'ont pas de réseau de diffusion à proprement parler, et ne feront absolument aucune pub pour votre livre. Vous devrez vous débrouiller seuls là ou un éditeur traditionnel disposera d'une vraie campagne de lancement et de promotion. Et croyez moi, nous en parlerons dans un prochain article, cela fait une différence colossale.

Encore une fois, réfléchissez bien avant de vous lancer dans ce choix.










AUTO-PUBLICATION TOTALE

Pour les purs et durs. C'est un peu le jusqu'au boutisme de l'indépendance. Pas d'éditeur, pas d'hybride, pas de plateforme, vous avez choisi de tout faire seul. Parfois même à l'extrême, de la correction au graphisme.

Bien entendu, c'est tout à fait possible. Je tire d'ailleurs mon chapeau à ceux qui font ce choix, car ils ont décidé d'aller jusqu'au bout de l'aventure. Publier soi-même un livre de A à Z doit être quelque chose de passionnant et d'exceptionnel, qui mérite un véritable respect.

Écrire, relire, corriger, créer une couverture, réaliser les démarches juridiques, calibrer l'ensemble du document, trouver un imprimeur, superviser les quantités à imprimer, assurer le lancement, la promotion, la distribution du livre, parfois en envoyant soi-même les exemplaires par la poste. C'est un véritable défi.

Si vous avez fait ce choix là, je ne saurai vous donner davantage de conseils, n'ayant pas eu le cran d'aller jusque là dans l'indépendance. Bonne route à vous !



Pour conclure cette partie consacrée à la publication elle même, je ne peux que vous rappeler une dernière fois qu'aucune de ces solutions n'est meilleure qu'une autre. Elles offrent tout simplement des perspectives différentes. A chacun d'entre nous de faire le point sur notre projet, ce que nous attendons de l'auto-édition, ce que nous savons faire... et en fonction, faire notre choix.



Retrouvez la suite de ce DOSSIER consacré à l'auto-édition en cliquant sur le lien ci-dessous :

Auto-édition : mon expérience avec CREATESPACE


5 commentaires :

  1. Encore un article très intéressant !
    J'aime beaucoup le principe de CreateSpace,
    Pour Edilivre vous confirmez tout ce que je vois passer à ce sujet...
    Ce qui semble le meilleur choix, c'est vraiment de réussir à trouver une maison à compte d'éditeur ou de s'auto publier et de passer par Createspace et compagnie !
    J'ai une amie qui a envoyé son manuscrit à une maison dont j'ai oublié le nom, elle ne savait pas que c'était à compte d'auteur, ils lui ont demandé pas moins de 3000 euros... hum hum.... bien sûr elle n'a pas donné suite mais vraie arnaque oui.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En effet, ce genre d'histoire arrive souvent. N'hésitez pas à lui proposer de se mettre en contact avec moi si elle souhaite laisser un témoignage, même sous couvert d'anonymat, qui pourrait étayer ce dossier. Ce serait avec plaisir.

      Supprimer
  2. J'avais envoyé mon roman a des maisons d'éditions, j'ai reçu quantité de réponses positives évidement qui me demandait de payer des sommes assez importantes...
    Au finale je me suis même demandé s'ils avaient lu mon roman...

    Par contre j'étais tombé sur une maison d'édition que je n'oublierais jamais les éditions Emilio.
    Après je ne sais pas si c'était une maison à compte d'auteur ou pas mais c'est la seule qui avait décortiqué mon histoire. Ils l'avaient refusé mais m'avait au moins montré que mon histoire était intéressante malgré certains points négatifs.
    Grâce à eux j'ai pu revoir les points importants qui n'allaient pas et réécrire entièrement certains passages.

    Mais c'est vrai que les autres je trouve que c'est de la pure arnaque malheureusement...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense aussi que certaines "maisons" ne lisent absolument pas les manuscrits. Il faut savoir que même chez les grands éditeurs, ce sont des comités qui lisent les romans, et pas forcément tous. Il y a X étapes de présélection avant qu'un comité lise le roman. Quand ce n'est pas un stagiaire... (légende urbaine ?).
      Alors chez les maisons à compte d'auteur, je pense sincèrement que personne ne lit les manuscrits. Peu leur importe que votre livre soit mauvais, tant que vous payez en cash...

      Par contre, il est important de souligner qu'il existe aussi des maisons très sérieuses, tenues par des passionnés qui aiment réellement les livres. Trouver une petite structure de ce genre est sans doute une superbe chance pour un auteur, qui pourra compter sur un éditeur, mais aussi sur des passionnés.

      En ce qui me concerne, il est clair que je préfèrerais reçevoir un refus argumenté accompagné d'une vraie critique attestant que mon livre a été relu, que douze messages automatisés disant que mon livre " a retenu toute notre attention (blablabla) moyennant une participation de l'ordre de beaucoup d'euros " .

      Supprimer
  3. Ah je suis tout à fait d'accord avec vous.
    Les éditions Emilio ont été la seule qui m'ont prouvé qu'ils avaient vraiment lu mon manuscrit et certaines choses qu'ils m'ont dit m'ont vraiment touché et c'est d'ailleurs ça qui m'a poussé à revoir ce que j'avais écris pour plus approfondir les choses.
    Peut-être que sans eux j'aurais abandonné l'idée et mon histoire se serait pas ce qu'elle est aujourd'hui

    RépondreSupprimer