dimanche 11 janvier 2015

Quand les personnages s'émancipent...

Bonjour à vous,

Je vais aujourd'hui vous confier une nouvelle anecdote concernant "ZONE: Chroniques d'un dernier jour". A la lecture du roman, on se dit que l'auteur a rempli ses objectifs et que l'histoire est celle qu'il a imaginé. Normal. Sans cela, le livre ne serait pas publié et serait toujours sous forme de manuscrit !

Eh bien non. Lorsque j'ai entamé l'écriture de "ZONE", je ne m'attendais pas dut tout à ce résultat. J'avais pourtant soigneusement défini mon histoire, sa fin (même si elle a changé, une autre anecdote à ce sujet viendra.... un jour), et ses personnages.
Au début, tout était limpide dans ma petite tête d'auteur plein de bonne volonté, et puis au final... Les personnages vivent par eux-mêmes sous ma plume, et c'est tout simplement passionnant.


NE PAS LIRE LA SUITE SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE LIVRE! ATTENTION SPOILERS!



LIRE LA SUITE:
{Rikers ne devait être qu'un simple figurant qui ne fait qu'une seule apparition... raté. Il a quand même pris une sacrée importance!

Texer devait rester jusqu'à la fin de l'histoire et être le "gimini cricket" de Wallace. Ils devaient même développer une forme de respect et de compréhension mutuelle... Jusqu'à ce que Texer pénètre dans la Zone à la recherche de l'échantillon...

Oliver n'était même pas prévu. Puis il devait faire une simple apparition. Puis au final...

Corrie devait "changer de camp" et rejoindre Griffith.

Ce même Griffith qui devait connaître une fin misérable, avant que je ne m'attache vraiment à lui.

Linda n'était qu'un simple personnage figurant qui ne devait participer qu'au dialogue d'introduction du personnage de Travis... Au final, elle est devenue une sorte de fil rouge de cette histoire, rencontrant tous les personnages un à un.

Edward ne devait même pas exister ! Il est venu d'une lubie, d'un coup, d'une envie de représenter un personnage plus âgé et appartenant aux cadres de l'entreprise, car je voulais montrer que tous étaient impliqués et humains avant tout.

Lehrerov devait se rebeller...

Wallace était plutôt un gentil qui souffre de cette situation... et la fin n'était pas la même!

Travis devait être un héros sans peurs et sans reproches... loupé.
}


Et il y en a sans doute encore beaucoup d'autres ! J'aime me laisser porter par mon histoire, mes personnages, les décrire comme je les imagine et comme j'apprends petit à petit à les connaître.
Pour moi, c'est comme s'ils étaient devenus réels, de vraies personnes avec leurs propres émotions. Et même s'ils ne sortiront jamais du livre, ils restent totalement humains. Et c'est ce que j'aime dans l'écriture : quoi qu'on en dise, il y a toujours une émotion et une humanité derrière chaque texte, et elle ressort grandement à travers nos personnages.



A très bientôt!


2 commentaires :

  1. Bonjour Steeve,
    Comme je partage votre point de vue ! l'écriture est une trace, un moyen de communication et d'imaginaire merveilleux. Les personnages que l'on crée sont les nôtres, comment ne pas les aimer ? J'ai encore un roman en suspens car il me manque le temps pour l'achever mais les blogs sont aussi un plaisir d'écriture.
    Bonne journée à vous,
    j'ai lu votre réponse que je ne peux ouvrir ce matin car je suis en entreprise avec blocage de sites mais j'ai pu lire que vous aviez très bien su appliquer mon code.
    Bien cordialement.

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    1. Bonjour et merci de votre commentaire. Bon courage pour votre roman, et merci encore pour le code.

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